Lu dans la Presse
" 'Nous espérons rouvrir le club de strip-tease demain ou après-demain', se réjouit Saint Jones. Et le gérant ajoute : 'les filles arrivent, il ne nous manque plus que l'électricité'.
Dans la Nouvelle-Orléans dévastée par le cyclone Katrina, Bourbon Street s'apprête à renouer avec sa tradition de haut lieu de la grivoiserie nocturne [...]. L'intérieur, sombre, ressemble à un capharnaüm sans nom. Dans la chaleur poisse, des ouvriers s'affairent à nettoyer et à tout remettre en état.
Le lieu a été épargné par les pillards. Aujourd'hui, dans cette rue encore étrangement silencieuse, Saint Jones garde le moral : 'j'ai 12 filles qui arrivent de Baton Rouge. Dans un mois, j'en aurai 40. Militaires, policiers, pompiers, journalistes... Il y a 70 000 types en ville. La clientèle ne manquera pas' ".
Alleluia, l'Amérique est sauvée !